Votre hypnothérapeute à Nancy et à Paris
La prise en charge des pathologies par la médecine traditionnelle est basée sur l’utilisation de la pharmacologie (La prise en charge des pathologies par la médecine traditionnelle est basée sur l’utilisation de substances provenant des plantes ou de la synthèse pharmacologique).
Si un patient a une tension artérielle élevée, on peut lui proposer un antihypertenseur. S’il a des crises de goutte et un taux d’acide urique élevé, on peut lui administrer un médicament qui favorise l’élimination de l’acide urique, etc …
En ce qui concerne les acouphènes, la prise en charge médicamenteuse est décevante. Il n’existe pas de médicaments qui vont directement agir sur les acouphènes. Les traitement proposés sont des anxiolytiques, des antidépresseurs, des antiépileptiques, des vasodilatateurs.
D’ailleurs, de nombreux médecins ORL ou généralistes disent à ces patients qu’il n’y a rien à faire, ou qu’il va falloir vivre avec.
Après avoir écouté de nombreux patients qui se plaignaient d’acouphènes, je me suis rendu compte que les évènements douloureux de leur vie pouvaient représenter une source de souffrance psychique accumulée, et qu’on pouvait faire disparaitre ou atténuer le retentissement des acouphènes en s’occupant de ces souffrances morales ou psychiques. J’ai publié un ouvrage dans lequel j’ai réuni plusieurs cas d’acouphènes pour exposer l’efficacité de cette approche.
Les structures cérébrales qui régulent l’humeur dans le cerveau sont nombreuses, et tous les messages traversent et sont influencés par ces zones. Une souffrance psychique peut donner une résonance importante à un évènement, une situation.
Après avoir pris le temps d’écouter de nombreux patients qui souffraient d’acouphènes, je me suis rendu compte qu’en réalité une bonne partie d’entre eux portaient sur le plan psychique un fardeau lié à un évènement traumatisant ou douloureux de leur vie et que les acouphènes s’atténuaient ou disparaissaient lorsqu’on apaisait cette souffrance morale.
Ma pratique est basée sur mon expérience et des lectures d’ouvrages d’auteurs qui ont fait récemment progresser la conception du fonctionnement du cerveau comme Stanislas DEHAENE et Olivier HOUDE.
J’ai développé une prise en charge des acouphènes basée sur une approche psychologique. Celle-ci consiste à rechercher des évènements traumatisants vécus dans le passé et les atténuer par des techniques d’hypnose, à inciter le patient à mettre du changement dans ses habitudes et abandonner celles qui ne lui rendent pas service (rumination), à remettre dans sa vie de la joie, du plaisir, de l’enthousiasme, de la positivité.
Les séances d’hypnose proposées visent également à profiter du moment présent, à modifier le vécu par la plasticité cérébrale.
Ma prise en charge ne peut intervenir qu’après qu’un bilan ait été effectué par un médecin ORL. Les causes de l’acouphène sont multiples et il est indispensable d’éliminer une cause éventuellement curable chirurgicalement comme un neurinome de l’acoustique ou une cause vasculaire accessible à une embolisation avant d’envisager une thérapie avec l’hypnose.
Aucun patient ne sera accepté en thérapie s’il ne dispose pas de ce bilan. Si un patient décide d’utiliser ce livre seul, il en prend l’entière responsabilité.
Lors du premier entretien, je recueillerai votre demande, la description détaillée que vous faites de votre acouphène, vos antécédents, vos centres d’intérêt.
J’évaluerai votre cas et je vous exposerai en quoi consiste ma prise en charge.
Ce premier entretien est très important, pour vous comme pour moi.
Pour vous, cette rencontre est le premier contact avec moi. Avant de décider d’entreprendre une thérapie, il me parait essentiel qu’en tant que sujet vous vous fassiez une opinion sur le contenu de mon discours, la sincérité avec laquelle je vous accueille, ce que je vous propose. Le fait d’avoir pris rendez-vous ne vous engage en rien et ce n’est qu’à l’issu de cette première entrevue que vous prendrez la décision d’entamer une thérapie.
En ce qui me concerne, je me réserve également le droit d’accepter ou non de vous prendre en charge. Si j’estime que je ne suis pas le meilleur praticien pour vous prendre en charge, je vous demanderai de vous adresser à un autre professionnel, ou d’envisager une autre forme de prise en charge. J’accepte de m’occuper des personnes si je sens que je peux leur apporter une aide.
La thérapie consiste en une succession de séances d'hypnose et de séances de discussion-hypnose conversationnelle. Depuis que je prends en charge des sujets acouphéniques, j’ai sans cesse amélioré, changé ma façon de faire. Cette prise en charge est réfléchie, progressive et aborde des étapes successives.
Après le premier entretien, le premier cycle de la prise en charge est réalisé en petits groupes.
La première étape qui suit le premier entretien est la mise en place d’une gestion du stress en général. Le stress est le fléau du siècle, il est omniprésent dans notre mode de vie, nous imprègne sans que nous ayons réellement conscience de son impact. Cette gestion du stress fait appel à la cohérence cardiaque.
Cette séance dure deux heures à deux heures et demie. Au cours de cette séance, vous aurez une explication du fonctionnement de l’organisme, en particulier du système nerveux autonome (sympathique et parasympathique), de la respiration, des effets du stress sur l’organisme. Puis vous aurez une explication de ce qu’est la cohérence cardiaque et je vous montrerai au travers d’exercices respiratoires comment la pratiquer de façon optimale.
Après cette mise en place de la gestion du stress la thérapie commence avec une alternance de séances d’hypnose et des séances de discussion-hypnose conversationnelle.
A un moment de la thérapie, au bout de quelques séances, il me parait intéressant d’explorer les difficultés de la vie qui peuvent donner une résonnance particulière à l’acouphène. C’est en écoutant les patients que j’ai compris que leurs difficultés non résolues pouvaient donner une résonnance à la souffrance et faire le lit de la douleur chronique. Je l’ai évoqué sous la forme d’une métaphore et j’ai intitulé le livre « la métaphore du poisson-pierre ou l’expression du corps, à la lumière de la phénoménologie ».
Depuis que j’ai écrit ce livre, qui était comme un test vis-à-vis de la communauté médicale et un défi personnel, je suis de plus en plus convaincu que les causes psychogènes de l’acouphène sont sous évaluées. Ce livre est disponible sur le site. Je ne cherche pas à vendre ce livre à tous les patients qui viennent suivre une thérapie avec moi. Ceux qui se l'ont procurés font des commentaires dont on peut extraire certains aspects particuliers. Le livre leur donne plutôt une bonne image de ce qu’est une thérapie. Ils comprennent qu’une thérapie est compliquée, que la rencontre entre le thérapeuthe et le sujet peut s’avérer un moment particulier, fructueux, aidant, bienveillant, et que parfois il ne débouche sur quelque chose de concret. Ils comprennent au travers des histoires des autres comment la vie est complexe, comment les traumatismes enfouis peuvent un jour resurgir comme un abcès mur qui ne demande qu’à être évacué.
Cette partie de la thérapie aborde des moments personnels de la vie des sujets et ne peut être envisagé en groupe. La durée de cet intermède dépend de l’histoire de chacun.
Pour les patients qui lisent ce livre, il est intéressant de comprendre qu’en tant que sujet, et ceci est valable pour tout le monde, il n’est pas facile d’être conscient de tout. L’importance des affects dans notre expérience de la vie fait que nous ne sommes pas conscients des visées intentionnelles inconscientes qui nous poussent dans nos comportements, nos prises de décision. D’où l’importance d’accepter de se confier à un thérapeuthe, qui avec son regard extérieur, va pouvoir nous aider à y voir un peu plus clair.
Je l’ai expérimenté moi-même à une période de ma vie pendant laquelle je n’arrivais plus à maitriser le cours des choses. Il n’y pas de honte à se confier à un tiers, à condition que celui-ci soit formé à l’écoute. Le but est de se remettre sur ses rails, de continuer à expérimenter, de vivre.
Une fois cette partie personnelle explorée, la thérapie peut reprendre sous forme de petits groupes.
La durée de la thérapie est toujours une question qui revient au premier plan.
D’une manière générale, il m’est difficile de me prononcer sur la nécessité d’avoir recours à six séances, ou moins, ou plus pour tel ou tel patient.
Chaque thérapie est unique et sera adaptée à chaque patient. Les séances de groupe ne sont envisagées que lorsque leur contenu est un discours général que tout le monde peut entendre.
La thérapie que je propose est une forme de thérapie brève. Tout est envisageable. Certains patients ont besoin d’un soutien constant du thérapeute. D’autres obtiennent des résultats au bout de quelques séances et éprouvent le besoin d’expérimenter seuls. Pour ceux-là, qui sont sur le chemin de l’autonomie et qui ne peuvent qu’être félicités de vouloir se débrouiller seuls, ils peuvent dès qu’ils en ressentent le besoin revenir et profiter d’un soutien qui va leur faire franchir de nouvelles étapes.
Et enfin c’est le patient qui réalise sa thérapie. S’il en est un qui doit mettre du changement dans sa vie, c’est lui !
Le thérapeuthe n’est là que pour lui montrer des voies possibles, de lui montrer d’autres pistes, d’autres points de vue.
C’est au patient de saisir les opportunités qui lui sont offertes pour changer de point de vue.