Docteur Hypnose

Votre hypnothérapeute à Nancy et à Paris

Votre hypnothérapeute à Nancy et à Paris

Qui suis-je ?

Qui suis-je et comment en suis-je venu à m’occuper de patients acouphéniques ?

Je suis le Docteur Ianik SKORINTSCHOUK, médecin anesthésiste. J’ai exercé ma carrière en libéral, en clinique privée. Je suis en retraite depuis avril 2022, mais je continue à exercer une activité d’anesthésiste dans certains hôpitaux.

Je suis hypnothérapeute depuis 2012, et exerce toujours cette activité à Nancy.

Je me suis formé à l’hypnose à l’IFH (Institut Français d’Hypnose). Dans cet organisme réputé, il existe deux voies de formation, celle proposée aux psychologues, psychiatres, qui est orientée sur la thérapie et l’hypnoanalgésie, proposée aux infirmiers et médecins anesthésistes, aux infirmiers de SSPI (def), aux dentistes et stomatologues, aux non-psychologues.

Après avoir obtenu mon diplôme d’hypnoanalgésie, j’ai utilisé ce que j’avais appris pour accompagner les patients au cours des inductions anesthésiques, lors des procédures d’anesthésie locorégionale, ou lorsqu’ils étaient envahis par un stress incontrôlable quand on les emmenait en salle d’intervention chirurgicale.

Ce sont les chirurgiens ORL, qui me voyant faire, m’ont demandé de prendre en charge les patients acouphéniques car ils ne savaient pas trop quoi faire.

Ne me sentant suffisamment formé en hypnose pour prendre en charge ces patients, j’en ai parlé au Docteur Claude Virot (Directeur de l’institut Émergences) lors d’un congrès d’hypnose et il m’a conseillé de suivre la formation de thérapies brèves.

Après avoir obtenu la certification en thérapies brèves, j’ai eu l’autorisation du président du conseil de l’ordre de mon département d’ouvrir un cabinet secondaire, et de pratiquer l’hypnose avec les patients acouphéniques.

Puis, je me suis passionné pour l’hypnose et j’ai suivi beaucoup de formations.
J’ai rejoint l’équipe de l’AFREPA (def) de Lorraine. Il s’agit d’une association nationale qui crée des antennes départementales dans lesquels les professionnels exercent en multidisciplinarité.
Photo où l'on voit un patient parler à son psychothérapeute

Prendre le temps d’écouter les patients

Lorsque j’ai commencé à prendre en charge des patients acouphéniques, j’ai profité de mon activité de médecin anesthésiste, pour développer une consultation pendant laquelle j’ai pris le temps d’écouter les patients, pendant une heure et souvent plus.

C’est grâce à cette écoute et aux formations que j’ai suivies que j’ai affiné ma prise en charge.

Mes réussites et mes échecs m’ont fait modifier ma pratique. Petit à petit, j’ai développé des solutions qui ont du sens pour moi et qui j’en suis intimement convaincu, ont aidé de nombreux patients.

Mon expérience m’a fait intégrer des données récentes ou originales :

-  Les expériences d’imagerie médicale qui ont définitivement donné à l’hypnose du crédit.

-  Les données des sciences cognitives, comme celles développées par Stanislas DEHAENE sur les connections neuronales et l’apprentissage et celles d’Olivier HOUDE.

-    Les concepts de la Phénoménologie.

J’ai remarqué au cours de mes études que les cours sur les pathologies représentaient l’essentiel du contenu de l’enseignement. Il existait peu de place pour la prévention ou pour savoir ce qu’il fallait suivre pour aller bien. En fait, on attend que les personnes développent une maladie pour s’y intéresser. Ce discours est un peu caricatural, je vous l’accorde et prenons le avec humour. Je n’ai pas l’intention de dénigrer la voie par laquelle je suis devenu médecin, mais de faire des constats qui peuvent nous amener à évoluer.

D’autre part, la confianc qui est investie dans la science en général fait que beaucoup de médecins sont enfermés dans le cadre qui représente ce qu’ils ont acquis comme connaissances. Il est compréhensible lorsqu’on a consacré plus de dix ans à apprendre un métier et une spécialisation, que l’égo en sorte flatté, valorisé et sûr de lui.
Photo de mains utilisant un smartphone, avec un filtre bleu

Tout ne s’apprend pas à la faculté

Ma réflexion personnelle m’a amené à penser que tout ne s’apprenait pas à la faculté. Lorsque j’exerçais dans des établissements de soins ou du moins soi-disant dans des établissements de soins, ma position de médecin anesthésiste a représenté un point d’observation du comportement des uns et des autres. J’ai souvent eu le sentiment que certains comportements de mes confrères médecins relevaient plus de l’égoïsme, de la maltraitance, d’un manque de bienveillance et de manque de respect de l’autre que d’un engagement au service de l’individu, en particulier celui qui dans une structure de soins va bénéficier d’une intervention chirurgicale. Je déployais de l’énergie à accueillir les patients, à me soucier de leur confort, à les prendre en charge avec bienveillance et respect, à m’adresser au personnel quel qu’il soit de façon respectueuse et humaine et cette attitude a souvent été critiquée et perçue comme une perte de temps inutile.

C’est en devenant hypnothérapeute que j’ai pu exercer pleinement ma sensibilité, dans un exercice individuel qui m’a émancipé de la notion de compromis avec mes confrères et avec la direction d’un établissement. Ce que j’ai appris par moi-même ; la théologie, la philosophie, l’histoire de l’art m’a servi à assoir ma prise en charge sur un socle plus large que le strict enseignement médical.

Une autre réflexion qui parait évidente lorsqu’on a terminé sa carrière professionnelle, c’est que nos maitres nous ont incité en nous prouvant par A plus B, au vu des dernières études scientifiques bien conduites, à adopter telle ou telle attitude dans un domaine précis, pour nous dire quasiment l’inverse quelques années après au vu de nouvelles études bien documentées. Cette attitude est d’ailleurs symbolisée par le caducée des médecins, avec ses deux serpents entrelacés. Les mouvements des corps des serpents représentent cette attitude qui consiste à explorer une voie, puis à repartir dans l’autres sens en tentant de s’approcher de la voie médiane.

Vous vous apercevrez dans mon ouvrage que j’utilise souvent le bon sens. Le bon sens n’est pas une voie scientifique, mais me semble souvent assez proche de cette voie du milieu.

Pendant mon enfance et mon adolescence, j’ai eu la chance de voyager et d’habiter dans des endroits très différents, à l’ile de la réunion pendant quatre ans, en Afrique centrale pendant deux ans, aux Etats-Unis pendant un an.

Ma pratique est imprégnée de toutes ces expériences et réflexions.
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